Brian Wilson passe au Grand Rex ce mardi 26 juin. Brian Wilson, c'est l'icône de toute une génération, une espèce de génie mélodique, capable d'influencer les Beatles et la production de Sgt Pepper's dans les années soixante et une foule de musiciens dans les années qui suivent. En France, les chansons des Beach Boys dont il a été le leader, sont un peu le symbole de l'idée que l'on se fait de la Californie et que l'on peut résumer par ces trois mots : Sea, Sex and Sun . Celui qui passe ce soir sur la scène parisienne est un de ces grands noms de la pop-song américaine. Bon, je mets ma chemise à fleurs et je file au Grand Rex !

La première partie de ce soir est assurée par Peter von Poehl, le plus français des suédois. Le jeune homme se présente seul sur scène et nous déclare en forme d'hommage qu'il est très impressionné d'être là ce soir, présent en même temps que l'une des personnes qui lui a donné envie de chanter. Et la pop de Peter est bien dans la même veine de celle qui va suivre : mélodique et renforcée par une voix qui aurait trouvée sa place au sein de la formation initiale des Beach Boys, capable de belles variations.

Devant une salle qui ne va cesser de se remplir pendant sa prestation, trop courte puisque ne durant qu'une vingtaine de minutes, Peter von Poehl va interpréter six titres dont Story of the impossible, Lost in space avant de quitter la scène sur le sublime Going to where the tea trees are de l'album éponyme (label Tôt ou Tard).

Confortablement calée dans les sièges, la foule qui remplit maintenant quasiment la salle (pour le moins la partie qui m'est visible, soit l'orchestre), attend la venue de la légende californienne ! Le rock critic Philippe Manoeuvre apparaît dans les allées, de même que Peter von Poehl qui revient mais dans la salle cette fois pour assister à la suite du spectacle !
Peu de temps après, sans que les lumières de la salle aient été éteintes, Brian Wilson fait son entrée en scène, prenant tout le monde de court ! Les lumières s'éteignent dans la précipitation et le concert de l'ex-Beach Boys commence ...
Brian Wilson s'installe derrière son clavier assisté de dix musiciens et choristes qui vont permettre de recréer la musique et les voix présentes sur les titres des Beach Boys.

Car le set va être composé des titres qui ont fait la gloire du groupe dans les années soixante.
Du reste, le public est venu pour cela : entendre Heroes and Villains, Good Vibrations, Barbara Ann et autre Surfin' USA (et moi pour God only knows !!!). Et nous n'allons pas être déçus, l'essentiel des titres phares des Beach Boys étant joué (cf. la setlist donnée ci-dessous). Le rythme de déroulement des morceaux est élevé puisque 26 titres vont être présentés en 90 minutes tout juste : pas le temps de lézarder donc ! Si le concert a commencé doucement, avec un public assis (l'ensemble de la salle du Grand Rex est en configuration assise, orchestre inclus), à partir de Good Vibrations, la salle se lève et danse pendant les deux rappels. C'est sur Love and mercy que Brian Wilson quittera un public qui pendant 26 titres aura retrouvé, peut-être avec nostalgie, un peu de l'univers des Beach Boys au travers son leader.

CP

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