L'équipe de la Nef (salle très active sur Angoulême) et le producteur O Spectacles ont reconduit cette année, et pour notre plus grande joie, leur festival rock. Comme l'an dernier et l'année d'avant, c'est à Angoulême que ça se passe, dans le cadre verdoyant de la ferme des Valettes avec vue sur la vieille ville... Fidèle à son credo de départ, la Garden Nef 2009 nous a offert, une fois encore, de sacrées têtes d'affiche. En 2007, nous avions pu voir, entre autres, Muse et Arcade Fire. En 2008, Iggy Pop et ses Stooges, The Hives, The Kills et les Raconteurs de Jack White se partageaient la vedette. Cette année, les festivaliers ayant choisi Angoulême auront pu assister aux concerts de Franz Ferdinand, Gossip, Ghinzu, The Ting Tings et autres Cold War Kids, Phoenix, Izia...

Compte-rendu de ces deux jours de concerts qui se sont déroulés dans la bonne humeur malgré un temps particulièrement maussade...

17 Juillet 2009

Garden Nef, troisième édition, c'est parti ! Jusqu'à 16h30, il tombe encore des cordes... On n'y croit plus, le moral tombe dans les chaussettes, et pourtant, miracle, c'est un grand beau temps qui innonde la ferme des Valettes à 17 heures lorsque Izia rentre en scène. Nous avions eu l'occasion de découvrir Izia en live à Solidays cette année et la puissance scénique de la jeune femme nous avait bluffé. C'est un plaisir de la retrouver à Angoulême. Elle arrive directement de Biarritz où elle chantait la veille dans le cadre du Big Festival. Elle attaque en solo et à la guitare électrique avec "Life is Going Down". Ça commence doucement. La voix est calme, la guitare tranquille... Rapidement, le titre s'emballe et, au moment où la guitare commence à mitrailler, le reste du groupe se joint à elle pour terminer sur un rock sauvage. Izia, le feu et la grâce... Entre deux titres rock et rageurs comme "Back in Town", seventies dans l'âme et démarré sur un cri primal, et "Hey Bitch" où elle hurle sa rage, Izia ose la douceur pour un très beau "Sugar Cane" et ça lui va très bien. Le chant se fait caresse, la guitare pleure joliment et on écoute religieusement tandis que la pluie refait son apparition. Le set s'achève sur l'énergique "Disco Ball", rock un peu moins stoner que certains autres titres. Le guitariste explose une corde mais ça ne l'empêche pas de continuer à envoyer ses riffs déments. Et puis c'est déjà fini ! Une ovation salue la fin du concert. Normalement, on aurait dû avoir "Let Me Alone" mais apparemment, il faut tenir les horaires... Dommage, cet excellent morceau avait duré dix bonnes minutes à Solidays et Izia s'y était montrée vraiment intense ! Qu'à cela ne tienne, cela nous donnera une occasion de retourner la voir en concert...


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On traverse le site de la ferme des Valettes, pour se rendre à la Garden Stage. Ce sont les Stuck in the Sound qui ont l'honneur de fouler la grande scène les premiers cette année. Ils sont de tous les festivals cet été. On les a vus à Solidays, aperçus aux Eurocks et les voici à la Garden Nef... Entre énergie brute, urgence quasi punk et belles ballades, les Stuck in the Sound naviguent sans complexe. Les brûlots rock "Never On The Radio", "Shoot Shoot", "Ouais" ou "It's (Friday)" laissent la place aux jolies pépites que sont "Dirty Waterfalls" quasi acoustique, "Zapruder essentiellement instrumental ou "Teen Tale" démarré sur une très belle intro de guitare et qui s'achève sur un long final instrumental. La grosse averse cinglante qui nous a trempé en quelques secondes n'aura pas réussi à nous déraciner et, heureusement, le soleil est revenu pour "Toy Boy" que la foule réclamait et qui enflamme tout le monde...




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On fait connaissance avec Joe Gideon & The Shark devant Valettes Stage. Duo mixte comme il en fleurit beaucoup ces temps-ci, les Joe Gideon & The Shark ont adopté la même structure que les White Stripes : Joe Gideon est à la six cordes tandis que sa soeur Viva s'occupe de la batterie. De temps à autre, elle lance également ses machines et boîtes à rythme ou passe au clavier. Elle arbore une tenue léopard et des lunettes de soleil, il est tout en noir. Entre blues et rock, c'est "Johan Was A Painter And An Arsonist" pour commencer, long morceau faisant la part belle à de chouettes parties instrumentales. On embraye sur "DOL" et cette phrase, "daughter of a loony", samplée et répétée à l'infini. Un titre qui nous fait penser à Nick Cave dont les Joe Gideon & The Shark ont récemment assuré les premières parties. Si on devait ne retenir qu'un titre, saluons l'excellent "Anything You Love That Much You Will See Again", un très bon exemple du savoir faire des Londoniens. Comme sur nombre de titres, Joe Gideon commence par raconter une histoire... On dirait qu'il s'adresse à une bande de potes réunis autour d'une bière au pub du coin. Le tout sur une intro de clavier minimaliste. Il empoigne ensuite sa guitare et continue son morceau, chanté quand le rythme s'accélère et que Viva cogne ses fûts, parlé quand l'accalmie se profile, un genre de spoken word qu'il semble affectionner. Une belle découverte à prolonger par l'écoute de Harum Scarum, le premier album de ce duo percutant...




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Retour vers la grande scène pour Phoenix. On a vu les Français récemment aux Eurockéennes et leur prestation impeccable nous avait conduit à leur consacrer un report spécifique. Comme à Belfort, Phoenix attaque sur l'excellent "Lizstomania" extrait de Wolfgang Amadeux Phoenix, le tout dernier album. Dailleurs, la setlist de ce soir est très proche de celle jouée aux Eurockéennes, à deux exceptions près, dont l'une est plutôt de taille. "Girlfriend" ne sera pas joué mais ça ne me dérange pas trop. Par contre, que "Love Like a Sunset" ne fasse pas partie du set d'aujourd'hui, je vais avoir du mal à m'en remettre... C'est le morceau que j'attendais, véritable monument mêlant post rock et psychédélisme, totalement dément en live ! Dommage... Voilà le côté un peu frustrant des concerts de festival, des prestations d'à peine une heure qui imposent aux groupes des coupes sombres dans leurs setlist... A part cette déception, "Rome" est toujours aussi impeccable et "Run Run Run" est parfait. Pop au départ, le morceau accélère pour devenir franchement rock avec un solo de guitare qui est une véritable tuerie. Une grosse rupture de rythme nous ramène ensuite au balancement initial avant un final résolument noise. Je ne m'en lasse pas !




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Originaires de San Francisco (ça ne s'invente pas), les Sleepy Sun sont les nouveaux hippies du 21ème siècle. Tirant son inspiration musicale de groupes comme Creedence Clearwater Revival, Can ou Black Sabbath, le sextet renoue avec la tradition de morceaux très longs, dépassant la plupart du temps le cap des quatre minutes, fleurtant même avec les dix pour "New Age" ou l'incroyable "Sleepy Son". Ce dernier avec son intro à l'harmonica, le genre moment crucial dans un western, son rythme hypnotique et la voix glaciale de Rachael Williams, vous scotche illico. C'est le sommet du set, à ne manquer sous aucun prétexte. La présence scénique des deux chanteurs, Bret Constantino et Rachael Williams, jouant à fond la carte du shamanisme, leur jeu sur les voix, l'alternance entre parties planantes et frénétiques, le côté trip psychédélique, tout cela est ma foi bien captivant et l'on passe un très bon moment en compagnie de ces Sleepy Sun pas du tout léthargiques.


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C'est au son de "La Marche Impériale", thème musical de Star Wars, que les membres de Ghinzu entrent en scène sous une belle ovation. Clin d'oeil à la tournée qui suivit la sortie de Blow ou à Muse (à qui l'on a souvent comparé Ghinzu) qui investissait la scène sur "Dance of the Knights" sur sa tournée 2007 ? La première option est sûrement la bonne puisque John Stargasm n'apprécie pas trop que l'on compare son groupe à celui de Matthew Bellamy. Mais peu importe... Je croise les doigts pour que tout se passe bien ce soir et que je puisse enfin voir un concert de Ghinzu. Je me faisais une joie de les voir aux Eurockéennes mais malheureusement une panne d'électricité (assez inexplicable) avait amputé le set d'un bon tiers et j'étais restée sur ma faim, renonçant à faire un live report particulier d'une prestation si frustrante... Rien de tel aujourd'hui ! On peut juste regretter un concert un peu court mais, c'est souvent le cas en festival. Allez, cette fois, on vous raconte ça sur un report indépendant...




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On file vers la petite scène pour Blood Red Shoes... Le duo, originaire de Brighton, est formé de Steven Ansell à la batterie et Laura-Mary Carter à la guitare. Blood Red Shoes a sorti un premier album intitulé Box of Secrets en 2008. Début 2009, ils ont arrêté de tourner pour se consacrer à l'écriture de nouveaux morceaux. Ayant repris la route pour participer aux festivals d'été, ils rodent actuellement ces nouveaux titres en live avant l'enregistrement d'un second opus. C'est ainsi que la setlist d'aujourd'hui est partagée entre singles que les fans connaissent par coeur et chansons que l'on découvre. Parmi les incontournables du groupe, "It's Getting Boring By The Sea" qui ouvre le set et est ovationné par la foule impressionnante venue s'installer devant Valettes Stage, "You Bring Me Down" ou "This Is Not For You" qui mettent en ébullition les premiers rangs, "Say Something Say Anything" qui fait danser tout le monde et l'excellent "I Wish I Was Someone Better" qui clôt la prestation et déclenche l'hystérie. Pour ce qui est des nouveaux titres, on a pu entendre les chouettes "Count Me Out", "Fade to Grey" et "Don't Ask" qui présagent le meilleur pour l'album à venir et "Wheeze" un gros rock à l'intro décoiffante qui sera carrément acclamé. On attend la suite...


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La nuit est maintenant complètement tombée. Par chance, le ciel s'est dégagé et aucune goutte de pluie ne viendra perturber le set que tout le monde attend, le gros morceau de la journée, les Franz Ferdinand ! La foule devant Garden Stage est énorme et une explosion de cris salue l'extinction des feux. "Bonsoir tout le monde" lance Kapranos avant de démarrer très fort sur "No You Girls", single (mondialement connu grâce à la pub pour l'iPod) du troisième album des Ecossais, Tonight: Franz Ferdinand. Franz Ferdinand a livré un concert impeccable de près d'une heure trente, une performance comparée aux prestations des autres groupes qui n'ont jamais dépassé l'heure. De quoi en prendre plein les mirettes ! Plus de détails dans notre report sur ce concert...


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18 Juillet 2009

Comme hier, le temps est plutôt menaçant et il y a peu de chance qu'on puisse échapper à la pluie aujourd'hui encore. On commence par la grande scène avec les Papier Tigre. Les Nantais émargent chez Effervescence, l'excellent label qui abrite également Faustine Seilman, The Patriotic Sunday ou My Name Is Nobody. Adoptant toujours un line up original à deux guitares et une batterie, Papier Tigre offre une performance aussi énergique qu'électrique. Ayant sorti The Beginning and End of Now en Novembre dernier, ils vont jouer essentiellement des titres de ce deuxième album, morceaux basés sur un rock garage quasi punk. On a retenu le chouette "Pricing" aux riffs de guitare déments, "Restless Empire" cinglant au possible, "Health and Insurance" et mon préféré "Indoor Islands" qui alterne une pop quasi parlée et un rock rapide presque hurlé, vraiment bien ! Il n'y avait pas encore grand monde devant la Garden Stage pour le premier concert de la journée. Dommage pour eux, les retardataires ont manqué une excellente prestation...


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Un autre groupe français nous attend sur Valettes Stage. Il s'agit de John & Jehn, des locaux exilés à Londres depuis quelques années. Encore un duo ! A croire que c'est la mode... Ils sont tous les deux en noir, lunettes de soleil sur le nez. Une seule note de couleur dans cette austérité, les escarpins fuschia de Jehn ! Il lance ses machines, une boîte à rythmes dont on aimerait parfois qu'elle soit remplacée par de vrais musiciens, un peu comme chez les Kills, et empoigne sa guitare pour un "Fear, Fear, Fear" très rock qu'elle chante debout derrière son clavier. On enchaîne sans temps mort sur "1,2,3". John arpente la scène, prend volontiers des poses, un peu distant. Puis c'est le récent single "Oh My Love" porté par une une basse énorme et le chant lent et envoûtant de Jehn. C'est à partir de là que le concert décolle réellement. Une ovation salue le morceau et c'est parti pour l'énergique "20L07", rythmé par l'harmonica névrotique de Jehn. "Love Me" puis "Sunny Boy". Elle est à la basse, lui à la guitare, ils se font face, se cherchant du regard... Il se met à genoux, à ses pieds. L'intensité amoureuse des Kills a fait des émules. "Lookin’ For You", "Sister" et toujours cette boîte à rythmes, "Today" extrait de leur tout premier EP, L'Amour Ne Nous Déchirera Pas, sorti en 2005, et le chouette "Make Your Mum Be Proud" pour finir. A noter que le duo fera la première partie des Franz Ferdinand au Zénith à l'automne avant la sortie d'un nouvel album qu'ils doivent finir d'enregister cet été...


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Place aux Cold War Kids... Le quatuor Californien a sorti deux albums, Robbers & Cowards en 2007 et Loyalty to Loyalty en 2008. Ils ont opté pour une setlist quasi équilibrée entre les deux albums avec un léger avantage pour Robbers & Cowards dont six titres seront chantés. Ils attaquent sur "Mexican Dogs" de Loyalty to Loyalty, ovationné, et enchaînent sur "Something Is Not Right with Me". Le set est clairement partagé entre titres actuels, tous joués dès le départ, et morceaux du premier opus. Nathan Willett, le chanteur, évolue entre guitare et piano. Tout le début du concert sera un peu gâché par des problèmes de son : le micro de Nathan doit être mal réglé car le chant est très en retrait. Heureusement tout revient dans l'ordre pour profiter du magnifique "Every Man I Fall For". Dopé par une guitare superbe et une orchestration dépouillée, porté par la voix fragile de Nathan Willett, ce titre vous colle de ces frissons ! On enchaîne sur "Passing the Hat", excellent également, salué d'une belle ovation. Nathan est au clavier, Matt Aveiro assure une grosse rythmique à la batterie, c'est parfait ! A l'applaudimètre, c'est cependant "We Used To Vacation" qui va remporter tous les suffrages. Acclamé dès le départ, il se finira sur une ovation fantastique. Pour ma part, hormis le "Every Man I Fall For" précédemment cité, j'ai particulièrement aimé "I've Seen Enough" et "Sermons vs The Gospel" m'a également fait forte impression. Ce morceau date de 2005 et on le trouve sur le EP With Our Wallets Full. Cold War Kids termine cette très belle prestation sur le poignant "Hospital Beds" à la ligne de clavier omniprésente. Je n'avais pas encore eu l'occasion de voir ces Américains en live, on peut dire qu'ils m'ont emballée...


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Je passe mon tour sur Zone Libre vs Casey & Hamé et revient vers la grande scène pour le concert des Ting Tings. La pluie reprend, fine mais insistante. Apparemment, on commence à prendre du retard. Les fans s'impatientent tandis que les roadies courent en tous sens sur la scène. Enfin, les machines sont lancées et une ovation énorme accueille l'arrivée de Jules De Martino. Lunettes de soleil, parka léopard, il commence au clavier et les fans se mettent à taper dans leurs mains alors que l'on reconnait l'intro de "We Walk"... On avait hésité à faire un report indépendant lors de la prestation des Ting Tings à Solidays. Cette fois, c'est décidé, on s'y colle et vous aurez donc la suite ici...


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The Jim Jones Revue ou la réincarnation d'un Rock’n’roll sauvage que n'auraient pas renié les grands du genre, les Little Richard et autres Jerry Lee Lewis. Jim Jones et sa bande ne font pas semblant, ils jouent comme si leur vie en dépendait. Une guitare qui tue, un piano hystérique, une batterie qui cogne, une basse qui ronfle et par là-dessus, Jim Jones, mi dandy mi voyou, se pavane en arpentant la scène, hurle comme un damné, danse une main sur la hanche, éructe ou supplie à genoux... C'est la folie totale devant Valettes Stage et le public d'Angoulême n'en revient pas d'assister à un tel phénomène. L'une des plus grosses claques de la journée !


Toutes les photos de The Jim Jones Revue à la Garden Nef 2009 là

En l'absence de Santigold qui vient de déclarer forfait, victime d'une extinction de voix, on va manger un morceau avant de revenir tranquillement devant la petite scène pour TV On The Radio. Une foule incroyable attend devant Valettes Stage. Devant le succès rencontré par Dear Science, le quatrième album du groupe emmené par David Sitek, un disque salué comme étant le meilleur album 2008 par des magazines comme Rolling Stone ou The Guardian, on se demande pourquoi TV On The Radio n'a pas été programmé sur la grande scène. Ils sont six à investir la scène qui semble bien petite tout à coup. On compte les cinq membres permanents du groupe et un saxophoniste. Ils attaquent sur "Love Dog". La foule autour de moi semble ravie, tout le monde danse. Et moi dans tout ça ? Rien, je ne ressens rien. J'attends... "The Wrong Way" et son saxo dément fait encore monter l'ambiance, "Golden Age" épaulée d'une grosse rythmique, "Crying", le single actuel, "Wolf Like Me"... Toujours rien. Je ne retrouve rien de ce que j'avais pu aimer sur disque. Le son n'est pas très bon, le set est brouillon et par dessus le marché, il se met à pleuvoir... Il est des concerts qu'on attend avec impatience et qui vous déçoivent terriblement. C'est le cas ce soir avec TV On The Radio. Dommage ! Allez, c'est partie remise, on retentera sa chance une autre fois...


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Enfin voici venue l'heure de Gossip ! J'adore leurs disques et le concert donné l'an dernier aux Eurockéennes reste l'un de mes meilleurs souvenirs de concerts... Inutile de préciser que j'attendais leur venue à la Garden Nef avec une certaine impatience. Les autres festivaliers doivent être dans le même état d'esprit si l'on en croit l'explosion de joie qui accompagne le lancement des fumigènes. Qu'est-ce que ce sera quand le groupe va débarquer ! Il ne pleut plus... Excellent timing ! Les lumières s'éteignent et les musiciens entrent en scène. Hannah, l'énergique batteuse tatouée à mort, puis Nathan, le flegmatique et néanmoins excellent guitariste (ou bassiste ou clavier, selon les cas). Tiens, ils ont maintenant un bassiste ! Nathan se met aux claviers et c'est parti ! "Pop Goes The World" pour commencer... La voix de Beth se fait entendre mais on ne la voit pas encore... Et tout à coup, la voilà ! Une ovation énorme fait résonner l'amphithéâtre naturel de la ferme des Valettes... La suite, vous la retrouverez sur notre report spécial Gossip...


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Cette édition 2009 de la Garden Nef Party, tout comme les précédentes, a largement tenu ses promesses et certains concerts resteront gravés dans nos mémoires... Nous remercions encore une fois toute l'équipe du festival pour sa sympathie et l'excellente programmation et nous espérons que l'édition 2010 nous réservera autant de plaisir.

Site de la Garden Nef Party

SLB